L'imprimerie de Camille Desmoulins

Marina:


J'arriva dans les bras de mon père

Camille

Je déposa Marina sur une chaise, me mit à mon bureau et commença à écrire.

Marina:

J'aime bien regarder papa écrire, mais je puis m'empecher d'etre curieuse, alors je me leva de ma chaise et m'approcha doucement de lui, lui murmurant:

-Papa, tu écris quoi ?

Camille

Je baissa les yeux vers elle.

- Des textes sur l'égalité et la justice pour tous les hommes.

Marina:

Je ne compris pas vraiment ...
-Mais Papa, le roi interdit que l'on écrive des choses à ce sujet c'est ... tu pourrais aller à l'échafaud !

Camille

Je soupira.

- Marina. Je suis contre les idées du roi. Et si j'irais à l'échafaud, j'y irais fier.

Marina:

Je le comprenai de moins en moins, comment pouvez-il dire une chose pareille ?
-Mais ... Et moi Papa ? Tu voudrais me laisser toute seule ?

Camille

Je m'accroupis en face d'elle.

- Tu as toujours ta mère. Et c'est pour toi que je me bat, pour plein d'enfants qui vivent la famine et la misère. Pour qu'ils puissent avoir un avenir. Un bel avenir.

Marina:

Les larmes me remontèrent aux yeux, mais cette fois ci, je ne puis m'empecher de les laisser couler, elles coulaient, elles coulaient en un torrent silencieux le long de mes joues

-Mais ... mais je t'aime Papa ...

je le serrai dans mes bras, aussi petits soient-ils

Camille

La voir pleurer me faisait du mal. Je la serra dans mes bras.

- Moi...Moi aussi je t'aime. C'est pour...Pour toi que je fait tout ça...

Marina

je continuai de pleurer

-Mais ce n'est pas me faire plaisir que de dire ça ...

Camille

Des larmes commençait à couler le long de mes joues.

- Je dit simplement la vérité...

Marina:

Pourquoi mon père pleure ? Il ne pleure jamais pourtant ... Alors je releva ma tete et me mit à le regarder dans les yeux
Papa, faut pas pleurer. Pourquoi est-ce que tu pleures ?

Marina

-Moi non je n'aime pas quand tu pleures

Camille

Je sécha mes larmes et m'efforça de sourire.

Marina:

Quand je vis qu'il séchait ses larmes, je fis de même, puis une idée me vint à l'esprit, je pris mon air le plus angélique posssible et lui demanda:

-Papa, puis-je aller me promener dans paris, s'il te plait ...

Camille

Je repris mon air sérieux.

- Je ne veut pas que tu y aille toute seule.

Marina:

Je fis semblant de bouder, il ne résiste jamais longtemps à cet air.
-Et bas alors je t'aime plus ...

Camille

Je soupira.

- Bon d'accord, mais fait attention !

Marina:

je me remis à sourire quasi-aussitôt et partit en courant
-Merci Papa !

A ces mots, je sortie

Camille

Je soupira et retourna à mon bureau. Je n'aimais pas la laisser seule.

Camille

Je finit d'écrire et regarda mon texte. Je me leva, pris la feuille de papier et partit.

Camille

J'arriva en compagnie de Charlie.

Charlie

J'arrivais en suivant Camille. Je regarda autour de moi.