Le marché

Robespierre

- Je dois vous laisser mademoiselle, ma fonction de député me rappelle à ses bons souvenirs.

J'étais navré de la laisser ainsi seule mais je devais vraiment y aller.

Charlie

Je le regarda en souriant

-D'accord monsieur, je ne vous retiendrais pas. Merci d'avoir pris un peu de votre temps pour discuter.

Robespierre

- Au plaisir de vous revoir mademoiselle !

Je repartais avec mes deux dessins.

Charlie

-De même !

Je le regarda partir. Je me rappela du louis d'or au fond de ma poche et me rasseyais à terre. Il valait mieux pour moi ne pas le dépenser de suite, cela allait de soi. Je décida d'en dépenser une partie pour me racheter du papier et une autre partie pour manger, en restant raisonnable. On verra ce qu'il en restera.

/Pour mlle Olympe.

Marina :

Je cours sur le marché, papa est surement loin derrière entrain de se demander où je suis encore passé. Mais bon, il fera surement comme à chaque fois : il se mettra à courir derrière moi, m'appeler, et me serrer dans ses bras une fois qu'il m'aura retrouvée, mais je n'en suis pas encore là, pour l'instant, je cours à travers mes étalages.

Charlie

Je resta assise, longtemps. Des fois, je me relevais pour ne pas que mes jambes s'endorment, sans pour autant quitter mes dessins. Ma discussion avec Robespierre avait rendu ma journée moins longue et ennuyante.

Camille

Je me  baladais dans le marché et, comme d'habitude, Marina, ma fille, avait disparue on ne sait où. J'essayait de la trouver en l'appelant régulièrement.

Marina :

Je continue de courir, papa ne m'a pas encore appeler. C'est bizarre...

Charlie

Le marché commençait à se faire de plus en plus silencieux. La journée était épuisante, et pour la plupart, leurs voix n'étaient pas éternelles. Je décida de ranger mes dessins. Je recommencerais demain.

Camille

Je m'approcha d'un stand où une fille que j'avais déjà dut croiser rangeais ses affaires.

- Bonjour Mlle. N'au...N'auriez vous pas vu une...Une jeune fille de 5 ans par...Par ici ?

Saleté bégaiement.

Marina :

Je continue de courir.

Charlie

Je relevais mes yeux vers l'homme qui venait de m'adresser la parole. Je reposa ma besace et me redressa pour regarder autour de moi.

-J'ai bien peur que non monsieur, je m'en excuse...

Est-ce que son bégaiement était involontaire ou signe qu'il s'inquiétait pour cette petite qu'il recherchait ? Le demander ne serait peut-être pas la meilleure solution.

-Auriez-vous besoin d'aide pour la trouver ?

Camille

Je soupira.

- Tant pis...

Je la regarda.

- Non...Non merci je vais pou...pouvoir la trouver seu...seul.

Marina :

Je continuait de courir, quand tout à coup je percuta quelqu'un. Une jeune fille, je relevai les yeux et  regardai autour de moi. Soudain je souris en voyant celui qui l'accompagnait : mon père. Je tendais les bras bras vers lui.

- Papa !

Charlie

-Comme vous...

Je me sens bousculée et me rattrape à la table la plus proche. Je regarde ce qui m'avait percuté. Une mignonne petite fille. À entendre ce qu'elle a dit, je comprends que l'homme qui me parlait n'était autre que son père. Je la regarda elle puis regarda en souriant son père.

-On dirait qu'elle était bien ici.

Camille

Je sourit en voyant ma fille.

- Marina !

Je la pris dans mes bras et la souleva. Je regarda la jeune femme.

- Dé...Désolé de vous... vous avoir dérangé. Ca...Camille Desmoulins.

Je lui tendis ma main libre.

Marina :

Je regarde la jeune fille : Elle a l'air gentille...

Charlie

Je lui rendis un grand sourire.

-Vous ne m'avez nullement dérangé monsieur. Charlie Batz, enchantée.

Je tendis également ma main et serra la sienne.

Camille

Je lui serra la main puis la lâcha.

- Merci de l'attention que vous m'avez portés.

Je regarda ma fille.

- Et toi, je ne veut pas que tu partes comme ça tu le sais bien.

Marina :

- Mais papa...

Charlie

-Ce fut avec plaisir...

Je les regardais. L'espace d'un instant, je repensa à mon propre père, parti avec ma mère et mes deux petits frères et soeurs ailleurs. Ils me manquaient, mais le plus important est qu'ils puissent revenir un jour.

Camille

Je lui sourit puis m'éloigna avec Marina.

- Je ne veut pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Si tu... Tu aurais percutée un garde comme tu viens de percuter cette jeune femme et... Et qu'il t'aurais fait quelque chose je... Je ne m'en remettrait pas...

Marina :

- T'en fait pas.

Je me mis à lui sourire de manière rassurante.

Charlie

Ils étaient mignons. L'attention d'un père, c'est ce qui me manque en ce moment.

Camille

- Si je m'en fait, on ne sait ja...jamais ce qui peut arriver avec les gardes dans les alentours.

Je la serra dans mes bras.

- Mais du moment que tu vas bien, je vais bien.

Charlie

Je pensais inutile de rester davantage. À vrai dire, je n'avais nulle part où aller mais je m'en fichais.

Marina:

je continue de serrer dans mes bras mon papa. je l'aime bien moi mon Papa. Même si il est un peu trop possessif, qu'il parle bizarement et qu'il veut toujours "faire la révolution" comme il dit, même si je sais pas ce que sa veut dire, je l'aime quand même. Mas mon regard ne pouvait s'empêcher de faire la navette vers cette jeune fille qui tenait sa pochette de dessin, je me mis en tète de la questionner
- Vous etes qui vous Madame ?

/Je dois y aller mes chouquettes, bisou d'amour <3333

Charlie

J'étais prête à partir, mais je cru comprendre que c'était à moi que la petite s'adressait. Je me tourna vers elle et lui sourit.

-Cela n'a pas d'importance. Ce qui en a, c'est que vous vous soyez retrouvé, toi et ton papa.

Camille

Je laissa ma fille faire même si c'était pas poli.

Marina :

Je la regarda avec mes grands yeux bleus, pourquoi était elle si directe avec moi ?

- Mais...

Je ne comprenais pas, je n'aime pas ne pas comprendre, alors, dans ce genre de situation, mes larmes me montent aux yeux. Et je continue de regarder avec mes yeux pleins d'eau.

Charlie

Je regarda la jeune fille. La voir les larmes aux yeux me fendait le coeur, bien que je ne comprenne pas pourquoi.

-...Mais je me prénomme Charlie Batz.

On ne m'a jamais autant demandé mon nom en une seule journée.

/ Pour Olympe du Puget :

Marina:

Je reris aussitot mon teint de peche et mon sourire.
-merci madame !
Et je me mis aussitot dans les bras de mon pere pour paraitre a la taille de cette Charlie

Charlie

Je lui souris.