L'imprimerie de Camille Desmoulins

Charlie

Je les regarda depuis l'entrée puis retourna dans mon coin.

Robespierre

- Comme d'habitude. La Révolution a besoin d'hommes comme toi.

Je souris.

Charlie

Je les regarda depuis mon coin tranquille en souriant. Les hommes comme eux se faisaient rares dans Paris, c'en était bien malheureux.

Camille

- Sans...Sans toi on n'arrivera à...A rien.

Je souris.

Robespierre

- Avons-nous des nouvelles de Danton ?

Charlie

Je les regardais. Je n'avais plus vu Danton depuis un moment...

Je m'installa dans mon coin et entrepris de dessiner. Je pris mon papier et du charbon. J'hésitais à dessiner l'imprimerie, mais je regarda Camille et Maximilien. Je décida de commencer à les dessiner.
Je traça une esquisse fine et brève et commença à détailler leurs traits petit à petit pendant que ceux-ci discutaient.

Messager

J'arrivais avec la lettre que le comte m'avait remise après avoir sillonné la ville, cherchant une mademoiselle Batz qui m'avait l'air inexistante au bout de quelques tentatives, jusqu'à ce qu'un homme m'informa de son existence et de ses fréquentations. Je toqua donc à la porte de l'imprimerie, espérant que celle-ci ne soit pas vide.

Charlie

Je leva les yeux de mon papier et regarda Desmoulins.

Camille

J'ouvra la porte.

- Oui ? Que voulez vous ?

Messager

Après un bref coup d'oeil dans l'imprimerie, je m'empêcha de soupirer en voyant l'état du lieu. Le palais était une merveille à côté de...ceci.

-Une lettre du comte de Peyrol monsieur, à remettre à mademoiselle Batz.

Camille

J'ignora son soupir et tendis la main.

- Je vais la lui remettre.

Messager

-Merci monsieur.

Je fis un salut en portant ma main perpendiculaire à mon front et parti, enfin.

Charlie

Je cru entendre mon nom de l'autre côté de la porte. N'ayant pas entendu le début de la phrase de l'interlocuteur de Camille, je commença à m'inquiéter, mais ne dit rien.

Camille

Je ferma la porte et m'approcha de Charlie.

- C'est pour vous.

Je tendis la lettre.

Charlie

Je leva la tête vers Camille et posa mon papier à côté de moi.

-Merci...

Je lui fis un petit sourire et pris la lettre. Je l'ouvris et commença à la lire.

Camille

- De rien.

Je regarda son dessin et sourit.

Charlie

Je fus tellement captivée par le contenu de ma lettre que je ne remarqua pas que Camille avait vu mon dessin. Arrivée à la fin de ma lettre, je la relus une nouvelle fois pour être certaine de ne pas rêver. Mais ce n'était pas le cas, un comte vivant au palais m'avait bien envoyé une commande d'un portrait. Ce fut trop beau... Je ne pus m'empêcher de sourire.

Camille

Je regarda Charlie.

- Alors ?

Je souris.

Charlie

Je leva la tête vers Camille et sourit.

-Une commande d'un portrait, d'un comte. Il disait avoir eu vent d'un possible talent de peintre chez moi...

Camille

- T...Tant mieux !

Je souris.

Charlie

Je souris. Je ne savais pas quoi faire, à part me préparer à aller peindre un comte. Je regardais le nombre de papier qu'il me restait...Suffisant. Je retomba sur mon portrait de Desmoulins et Robespierre. Je regarda Desmoulins et lui souris. Je me demandais si il avait vu mon portrait...

Camille

Je souris et retourna à côté de Robespierre.

Charlie

Je ne voulais pas rester sans achever mon portrait de Robespierre et Desmoulins, je le repris et le continua donc en souriant. J'essayais d'oublier l'invitation du comte le temps de finir le portrait des deux hommes, ce à quoi j'arrivais au bout d'une dizaine de minutes, captivée par ce que je faisais.

Camille

Je souris à Charlie.

Charlie

En relevant la tête pour regarder Robespierre et Desmoulins, je vis que ce dernier me souriait. Je lui rendis un grand sourire.

Camille

Je tourna la tête vers Robespierre.